1. Un lieu de vie professionnel
Un point important à ne pas négliger : lorsque l’on décide de s’installer en solo chez soi, il faut prévoir le lieu de travail. Lorsqu’il ne s’agit pas d’un commerce, le bureau s’impose, car les papiers s’accumulent rapidement, les dossiers également et il devient très compliqué et agaçant de changer ses affaires de place chaque fois que les enfants rentrent ou que des amis viennent manger à la maison. Disposer d’une pièce bien à soi est bien entendu l’idéal.
2. L’accord des proches
Se lancer en tant que créateur d’entreprise, et a fortiori seul, signifie que les proches seront forcément concernés. Il peut s’agir du conjoint, parfois chez les plus jeunes, ce sont les parents qui doivent être informés, car certaines start-ups démarrent dans l’ancienne chambre d’ado ou dans le garage de la maison familiale. En fonction des relations existantes, et des conséquences que cela peut avoir, les proches doivent être non seulement informés du projet, mais conscients du retentissement que cela aura sur leur propre vie. C’est aussi le meilleur moyen de s’assurer qu’il n’y aura pas de mauvaises surprises, ni de reproches à ce sujet par la suite.
3. Connaître ses véritables motivations
Les raisons pour se lancer dans la création sont nombreuses et différentes en fonction des individus. S’agit-il d’un vieux rêve, d’une envie déjà ancienne qui a pris forme au fi l du temps, ou plutôt d’un simple refus d’entrer dans le système classique de la recherche d’emploi ou du système hiérarchique ? Créer une société va demander de l’argent, du temps, de l’énergie, tout cela doit donc se faire pour de bonnes raisons et pas simplement pour échapper à quelque chose ou contourner un obstacle. La création n’est certainement pas la voie la plus facile et il ne s’agit pas d’un pis-aller.
4. Faire le point sur ses compétences
Votre caractère est tout à fait adapté à la création en solo ? Disposer des bonnes compétences est donc l’autre aspect à étudier. Certains ont acquis une excellente expertise en commercial, en marketing, en finance, mais des lacunes peuvent aussi apparaître. Or, lorsque le lancement est en cours, difficile de prendre le temps de suivre un nouvel apprentissage. Décider de suivre une formation complémentaire préalablement au lancement de l’entreprise peut faire ensuite gagner beaucoup de temps et garantir le succès.
5. Des appuies en cas de coups durs
La vie n’est pas un long fleuve tranquille, surtout lorsque l’on est en solo. Pouvoir compter sur des appuis solides est une garantie de survie. Il peut s’agir d’un ami proche, du parrain bénévole, de son conjoint, du comptable, peu importe. Il faut avoir quelqu’un à qui s’ouvrir en cas de difficultés, financières, commerciales ou pour une simple baisse de régime au niveau du moral tout simplement. Il est d’ailleurs normal de disposer de plusieurs appuis en fonction de ce dont on a besoin.
6. Un excellent mental
Avoir la pêche, disposer d’un tempérament optimiste sont bien évidemment des plus, même s’il ne faut pas non plus faire preuve d’angélisme. Certains sont attirés par des disciplines spécifiques telles que le yoga ou la relaxation, d’autres savent se réserver d’instinct des respirations ou des micro-siestes nécessaires, pour d’autres, cela passe par la famille ou les copains. Garder le moral n’est pas toujours si simple et demande un certain entretien. Un point à ne pas négliger non plus !
7. Encore et toujours, l’autodiscipline
Le planning, la méthode, les horaires, tout cela a pour but de s’auto-discipliner et trouver un cadre de vie organisé. Et rien de plus difficile lorsque l’on se lance en solo, surtout à domicile. Les débuts sont déterminants pour prendre de bonnes habitudes. Ensuite, le plus dur est fait, il faut continuer sur sa lancée.